SOMMAIRE DE L'ARTICLE
Mais c’est aussi une poignee de bebes concus a la suite de et cela n’etait i l’origine qu’un anodin swipe vers la droite.
D’heureux evenements que le design et l’algorithme de l’application de rencontre ne facilitent nullement, voire que Tinder ne parai®t plus assumer trop.
« Mon premier match au moment oi? je me suis inscrit dans Tinder, c’etait Maeva. » Lorsque Nicolas raconte sa retrouve avec Maeva, sa satisfaction se ressent immediatement. Cinq annees apres que leurs pouces ont glisse de divers centimetres par la droite, Nico et Mae seront nos heureux parents de Leon et Louis, deux petits garnements qui agrandissent leurs poches sous le regard. Nicolas n’avait pourtant gui?re telecharge l’application de rencontre dans l’optique de devenir pere : « Je sortais d’une relation de trois ans et demi. Apres un mois de rupture je me suis inscrit concernant Tinder, juste pour pecho », explique, cash, le petit papa de 29 ans. Cela n’a fallu que deux semaines, un peu de bagout et l’aide d’un algorithme afin que Nicolas se remette en couple. Du cote de Maeva, l’attente fut plus longue. Si une telle infirmiere en psychiatrie avait fera de multiples rencontres sur Tinder, aucune n’avait jusqu’alors debouche sur une relation de confiance. « J’ai i chaque fois su qu’on pouvait y tomber sur l’amour, meme si sept mois apres avoir telecharge l’application, je commencais a ne plus trop y croire. »
Manque mignon mais efficace
Mes deux parents assument cranement l’histoire de leur rencontre, au point d’avoir voulu envoyer votre faire-part a J’ai agence, sans connaitre enfin ou l’adresser. « On reste a l’aise avec ca, assure Maeva. C’est meme plutot rigolo. Si l’on raconte qu’on s’est rencontres dans Tinder, qu’on a fait deux enfants et qu’on va construire une maison, les gens seront hyper interesses avec notre histoire, ils trouvent ca genial ! »
Tinder a vite repere le proselytisme de Theresa et lui a envoye 2 grenouilleres pour le gamin
Blogueuse et ecrivaine americaine, Theresa Holland partage i§a aussi une telle fierte, au point d’avoir ecrit un article intitule « j’suis enceinte d’un bebe Tinder et voici votre que i§a signifie » pour le webzine lifestyle Elite Daily. Un biais de rencontre qu’elle revendique : « J’adore raconter la facon dont j’ai rencontre Mathieu. Ce n’est nullement une maniere particulierement mignonne ou interessante, mais ca fut efficace », soutient-elle. Si Maeva et Nicolas ne savaient nullement trop ou tomber sur Tinder, la firme americaine a vite vu le proselytisme de Theresa et lui a envoye deux grenouilleres pour son fils : l’une avec marque « Tinder Tot » et l’autre affichant le commentaire « Superlikable ». Neanmoins, ca, c’etait avant…
J’ai swipe life
Car, etrangement, le seul qui dissimule Sans compter que qui plus est ces relations fructueuses, c’est Tinder. Du temps ou elle cherchait a democratiser le usage, l’application n’hesitait nullement a mettre en avant nos relations solides qu’elle avait rendu possibles. A l’ete 2014 et 2015, Tinder celebrait ainsi le « summer of love » sur le compte Instagram, partageant des photos de couples, le moins rarement maries, formes apres un swipe a droite.
Depuis ? Plus rien, ou presque. Comme si, apres plusieurs annees passees a legitimer son statut de site de rencontre « comme les autres », Tinder avait tourne la page. paltalk chat Aujourd’hui, sa communication ne s’article plus autour du couple mais du slogan « Single not sorry », et le terme « Liberty » a remplace « Love ». Cette nouvelle strategie celebre le celibat et ne laisse que peu d’espace a toutes les bebes Tinder, grands absents de votre communication. Sa conception des rencontres, l’application la propage aussi via Swipe Life, un blog de conseils pour matcher qui heberge des textes aux titres comme « Mes 21 meilleurs moments pour etre seuls », ou bien « Comment dater quelqu’un si l’on ne cherche jamais une relation ». Mais pas de trace des bebes Tinder qui font pourtant aussi partie une swipe life. Nous avons cherche a comprendre pourquoi aupres de Tinder, mais la societe n’a pas repondu a nos sollicitations.
Capture d’ecran du blog Swipe Life
Igor Galligo, chercheur a l’EHESS, a eu les equipes de Tinder a plusieurs reprises. Cela a en particulier assiste a une conference lors de laquelle la responsable marketing France de Tinder reste intervenue pour promouvoir cette nouvelle direction et soutenir le concept de celibat content. « Je ne serais gui?re etonne que Tinder ait, a un moment gratuit, utilise, voire promu, ces des histoires de “baby by Tinder” pour montrer que votre n’est jamais seulement une application afin d’effectuer des rencontres d’un apri?m », decrypte Igor Galligo, pour qui il ne faudrait nullement se leurrer i propos des intentions reelles de l’entreprise. « Mes declarations morales de Tinder repondent surtout a des objectifs economiques. Mes strategies de communication pourront varier en fonction des publics cibles, mais les objectifs economiques restent identiques : attirer le plus de publics differents, puis nos garder le plus longtemps possible via la plateforme en leur proposant de nouvelles rencontres grace a des options payantes. »